La plainte de la bénévole des JO, qui a reçu Baiser forcé pendant une épreuve de judo, a été classée sans suite « Il avait exulté et aurait embrassé de force, sur la bouche, une bénévole âgée de 24 ans qui se trouvait à côté de lui. Si une spectatrice avait été témoin directe de ce geste, le parquet de Paris a estimé que ce témoignage n’était pas suffisant ». À l’issue de la garde à vue du père de Barbara Matic, sacrée mercredi soir championne olympique chez les moins de 70 kg, le parquet de Paris a décidé de classer la procédure sans suite, l’enquête n’ayant pas permis « de caractériser un geste pénalement qualifiable ». L’homme avait été convoqué par les policiers après qu’une volontaire du comité d’organisation des Jeux olympiques (Cojo) a déposé une plainte à son encontre pour agression sexuelle. Mercredi, à l’occasion d’un quart de finale remporté par sa fille, il avait exulté et aurait embrassé de force, sur la bouche, une bénévole âgée de 24 ans qui se trouvait à côté de lui. Si une spectatrice avait été témoin directe de ce geste, le parquet de Paris a estimé que ce témoignage n’était pas suffisant. Ce vendredi soir, le parquet précise que « si un geste d’enthousiasme a été confirmé par des témoins, ni leur témoignage ni l’exploitation des vidéosurveillances n’a permis de caractériser un geste pénalement qualifiable ». Dans l’affaire de baiser forcé de Luis Rubiales, qui était président de la fédération espagnole de foot, le geste avait été commis sous les objectifs des caméras. La jeune femme avait expliqué que l’homme, âgé de 59 ans, n’avait rien à faire dans les escaliers entre deux tribunes et lui avait demandé de regagner sa place. Quand elle avait compris qu’il s’agissait du père de la judokate en train de combattre sur le tatami, elle avait fini par accepter qu’il reste là, juste le temps du quart de finale. Au moment de la victoire de sa fille, il aurait pris la volontaire par les épaules pour l’embrasser sur la bouche malgré la résistance de la jeune femme. Via: https://www.leparisien.fr/jo-paris-2024/baiser-force-pendant-une-epreuve-de-judo-la-plainte-de-la-benevole-des-jo-classee-sans-suite-02-08-2024-GFAGB7UHZFCA3DEZB5JJXSN6AE.php?at_creation=Le%20Parisien&at_campaign=Partage%20Twitter%20CM&at_medium=Social%20media