Suite à la réunion entre le gouvernement et les représentants des fédérations de chauffeurs de taxis, François Bayrou a annoncé que « le détail des mesures » va être retravaillé et les taxis ont déclaré qu’ils allaient continuer la mobilisation Les représentants des chauffeurs de taxi ont été reçus ce samedi 24 mai au ministère des Transports en présence du Premier ministre. Après 6 jours de mobilisation, les chauffeurs de taxi, qui manifestent depuis lundi leur opposition à la nouvelle tarification des transports médicaux par l’Assurance maladie, ont obtenu de rencontrer François Bayrou et se disent plutôt satisfaits. Le Premier ministre a annoncé qu’il allait « retravailler le détail » de la convention « dès mardi ». « Nous allons retravailler dans les semaines qui viennent le détail des décisions, des mesures et des orientations qu’il faut prendre. » « Je suis d’accord pour examiner les idées » des chauffeurs pour « faire des économies », a ajouté François Bayrou, saluant une réunion « constructive » qui « prouve qu’on peut trouver un chemin pour sortir des crises ». « Il faut qu’on l’affronte ensemble et pas dans un choc les uns contres les autres ». A l’issue de la réunion entre le premier ministre et les représentants des fédérations, les chauffeurs de taxis en colère mobilisés boulevard Raspail, ont décidés de rester. Les représentants des chauffeurs de taxi ont été reçus à 17 heures au ministère des Transports, en présence du Premier ministre, après plusieurs jours de mobilisation contre la nouvelle convention régissant le transport de patients. Les taxis réclament le retrait de ladite convention qui prévoit une unification des tarifs, aujourd’hui hétérogènes selon le département, et l’ouverture de négociations pour trouver une issue au conflit. La nouvelle tarification, un système qui reposera sur une prise en charge de 13 euros par l’Assurance maladie, puis un tarif kilométrique, doit entrer en vigueur le 1er octobre, génère la colère des chauffeurs de taxi. Via: https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/transports/manifestation-des-taxis-francois-bayrou-annonce-que-le-detail-des-mesures-va-etre-retravaille_AD-202505240337.html?at_brand=BFMTV&at_compte=BFMTV&at_plateforme=twitter&at_campaign=Fan_pages&at_medium=Community_Management
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Les chauffeurs de taxi maintiennent la pression sur le gouvernement et menace de bloquer Roland-Garros et les aéroports, malgré les promesses de François Bayrou. « Il nous roule dans la farine » Les syndicats de taxis se disent globalement satisfaits de leur rencontre avec le Premier ministre François Bayrou mais ils maintiennent toutefois la menace d’un blocage de Roland-Garros, et des aéroports parisiens dès lundi 26 mai. Les chauffeurs de taxis ont décidé de prolonger leur mobilisation et n’excluent pas de nouvelles actions d’ici mardi 27 mai, date du début du réexamen du projet de réforme de la tarification des transports de patients. Les chauffeurs de taxis sont mobilisés depuis une semaine contre une convention qui va modifier leur rémunération pour le transport de malades. « Déterminée, la profession maintient les pôles de mobilisation et poursuit l’organisation d’opérations escargot », a déclaré l’intersyndicale dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche. «Je parle au nom des fédérations, on reste ! Mardi, on a rendez-vous, on ira au rendez-vous !», a déclaré Abdel Grine, de la Fédération nationale des taxis indépendants (FNTI) Si les fédérations de taxis semblaient globalement satisfaites à la sortie de la réunion organisée samedi soir avec le premier ministre François Bayrou – qui a proposé de réexaminer «à partir de mardi» le projet de réforme de la tarification du transport de patients par les taxis, la base s’est montrée beaucoup plus réservée. Lors d’une assemblée générale très tendue, de nombreux manifestants ont en effet montré leur déception et leur agacement de n’obtenir aucune proposition concrète. «On peut comprendre la colère des chauffeurs. Pour l’instant, il va y avoir encore des échanges pour voir comment le mouvement évolue et sous quelle forme», a déclaré Rachid Boudjema, président de l’Union nationale des taxis (UNT). «Cette réunion n’a abouti à rien du tout», a déclaré Mohamed, taxi parisien de 52 ans se disant «très déçu». Son confrère Badr, 32 ans, qui a préféré aussi rester anonyme, s’est dit prêt à rester boulevard Raspail, épicentre de la contestation parisienne, «jusqu’à ce que le gouvernement bouge». «On avait un mot d’ordre très clair dès le départ, c’est tout ou rien et on n’a rien», a-t-il conclu Les chauffeurs menacent de bloquer le tournoi de tennis de Roland-Garros, mais aussi les abords des aéroports Roissy Charles de Gaulle et Orly. «Aujourd’hui, on va essayer de bloquer les axes stratégiques qui mènent à Roland Garros, pour que les ministres nous entendent et pour relancer la mobilisation». Les taxis pourraient organiser de nouvelles actions d’ici mardi, avec des opérations escargots . Via: https://www.leparisien.fr/economie/apres-leur-reunion-avec-francois-bayrou-les-taxis-maintiennent-leur-menace-de-bloquer-roland-garros-et-les-aeroports-25-05-2025-BZIJRGLYV5HKRPC4OE7CPIE6WY.php?at_variant=photo&at_creation=Le%20Parisien&at_campaign=Partage%20Twitter%20CM&at_medium=Social%20media
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Start-up Nation–Pourquoi Macron lance ses CRS contre les chauffeurs de taxis: réponse dans les Uber Files La divulgation des «Uber Files», en 2022, avait révélé l’existence d’un deal secret entre Macron et la société pour démanteler la corporation. En échange? Un petit coup de pouce pour la présidentielle 2017, notamment la mise à disposition de Jim Messina, l’ex-directeur de campagne de Barack Obama. Une enquête parlementaire documente l’existence d’un «Kill Switch» un dispositif activé par un logiciel baptisé «Casper» permettant d’effacer les données des ordinateurs d’Uber en cas de descente de police. Il confirme aussi un SMS envoyé à Macron par un représentant d’Uber pendant que la Répression des fraudes (DGCCRF) perquisitionnait les locaux de l’entreprise.
Le rapport d’enquête parlementaire confirme qu’Emmanuel Macron a favorisé Uber–Radio France