

Après 30 ans, la 1ere inspection de Notre-Dame-de-Bétharram a commencé 30 ans après le dernier contrôle, et après plus de 150 plaintes d’anciens élèves, le rectorat de Bordeaux déploie 7 inspecteurs et une conseillère des services sociaux pour inspecter l’établissement scolaire privé catholique, dans les Pyrénées-Atlantiques. Le rapport doit être rendu dans une quinzaine de jours. Bilan de l’inspection : -30 ans de plaintes étouffées -Des dizaines de victimes -Des élus qui savaient -Des religieux qui ont couvert -Des complicités et de l’omerta Via: https://x.com/PaulVannierFI/status/1901754868043330047?t=rGHUorFE1Bu8o80ybkW7Cw&s=19


La justice est saisie après la découverte de deux accusations de violences sexuelles entre élèves en 2024 Les députés Paul Vannier et Violette Spillebout, Co rapporteurs de la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans les établissements scolaires, ont saisi le procureur de la République de Pau, mardi. Cette annonce survient après le contrôle effectué à l’établissement Le Rameau, nouveau nom de Notre-Dame de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques). Ce signalement concerne « deux faits de violences sexuelles entre élèves de l’établissement en 2024 », alors que le fait le plus récent retenu pour l’heure par la justice remonte à 2004. « Le dernier fait signalé a été porté à la connaissance du chef d’établissement en février 2025 », précisent les députés. « Si les faits sont avérés, ils exigent une attention immédiate de la justice », insistent ils. L’article 40 du Code de procédure pénale stipule que « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs ». La commission doit achever ses auditions courant mai et restituer son rapport fin juin. Elle prévoit d’auditionner plusieurs personnalités dans les trois prochains mois, à commencer jeudi par le porte-parole des victimes de Bétharram Alain Esquerre, qui sera reçu également par la ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne. Via: https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/affaire-betharram-la-justice-saisie-apres-la-decouverte-de-deux-accusations-de-violences-sexuelles-entre-eleves-en-2024_7137531.html


Les rapporteurs parlementaires pointent « des documents qui manquent » après leurs saisies Les deux Co rapporteurs de la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle des établissements scolaires par l’État Paul Vannier et Violette Spillebout ont saisi des documents « intéressants » au sein de l’ex-Notre-Dame-de-Bétharram, ce mardi, et dans les archives scolaires diocésaines, sans obtenir néanmoins « tous » les dossiers souhaités. Les députés Violette Spillebout (Renaissance) et Paul Vannier (LFI) ont rencontré l’évêque de Bayonne, Mgr Marc Aillet, qui leur a pour la première fois ouvert les archives de la direction diocésaine de l’enseignement catholique. En 2021, il avait été le seul responsable religieux à refuser d’ouvrir celles de son diocèse à la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase). Les deux parlementaires ont aussi passé « une heure et demie » au Beau Rameau, nom actuel de l’institution catholique Notre-Dame-de-Bétharram, établissement au cœur d’une vaste affaire de violences physiques et sexuelles perpétrées durant des décennies sur des élèves. Son directeur actuel Romain Clercq, en poste depuis 2011, leur a ouvert les archives disponibles. Les deputés ont découvert dans les archives, un « signalement » pour des faits de « violence sexuelle dans les années 2020 ». Une première car jusqu’à présent, les plaintes allaient des années 50 jusqu’à 2004 « Globalement, nous avons trouvé une partie de ce que nous cherchions », a déclaré Paul Vannier. « Nous avons récolté beaucoup de documents mais il y a aussi des documents qui manquent », a-t-il ajouté, soulignant néanmoins que « toutes les portes » leur avaient été « ouvertes ». « Ils (les documents) font apparaître un maquis de protocoles de signalement des violences, pas toujours appliqués, méconnus, cloisonnés, parfois inexistants. » Violette Spillebout: « On a trouvé un certain nombre de documents extrêmement intéressants, par exemple sur le contexte de l’époque des délits présumés ou dénoncés, des comptes-rendus de conseils de discipline, des dossiers de médecine scolaire… » La commission doit achever ses auditions courant mai et restituer son rapport fin juin. Elle prévoit d’auditionner plusieurs personnalités dans les trois prochains mois, à commencer jeudi par le porte-parole des victimes de Bétharram Alain Esquerre, qui sera reçu également par la ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne. https://www.bfmtv.com/politique/betharram-les-rapporteurs-parlementaires-pointent-des-documents-qui-manquent-apres-leurs-saisies_AD-202503180633.html?at_brand=BFMTV&at_compte=BFMTV&at_plateforme=twitter&at_campaign=Fan_pages&at_medium=Community_Management
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Face à la multiplication de témoignages de violences dans l’enseignement catholique, l’Education nationale fait évoluer ses contrôles Le ministère a annoncé lundi que le contrôle des établissements privés sous contrat allait désormais intégrer le « climat scolaire, avec une attention systématique portée à la question des violences » éventuelles sur les élèves « On se donne les moyens que ça ne puisse plus se reproduire », témoigne une victime. Face à la vague de témoignages d’anciens élèves faisant état de sévices physiques et sexuels dans des établissements scolaires catholiques, notamment à Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), la réponse de l’Education nationale était attendue. Ce lundi Elisabeth Borne a détaillé son plan « Brisons le silence, agissons ensemble », qui prévoit notamment un renforcement des contrôles dans les établissements scolaires catholiques. Mi-février, la ministre de l’Education avait déjà rappelé qu’une circulaire datant de juin 2024 prévoyait de renforcer le contrôle des établissements privés. Un rapport de la Cour des comptes, puis un rapport parlementaire, avaient constaté, quelques mois auparavant, que l’Etat faisait défaut en la matière. Aucun contrôle ne peut détecter une maltraitance si vous n’allez pas la chercher : pour ça, il faut auditionner 100% des élèves. » « Les contrôles seront plus effectifs, mais pas forcément utiles » pour détecter les violences, renchérissait Laëtitia Bramoullé, enseignante et membre du collectif Stop aux souffrances dans les établissements catholiques. « Quand on contrôle une école sur l’aspect sécuritaire ou sanitaire, évidemment qu’on ne peut pas interroger tous les personnels de l’établissement. Ce n’est pas notre mission première, même s’il nous arrive d’alerter les services sociaux quand on voit une situation préoccupante, expliquait Sébastien Collet, secrétaire général du Sien-Unsa, un syndicat d’inspecteurs. « On a tellement d’établissements à suivre qu’on ne peut pas contrôler tous les établissements, tous les jours, et de manière exhaustive. » Face aux critiques, l’Education nationale a donc revu le périmètre de ces contrôles, en l’étendant « au climat scolaire, avec une attention systématique portée à la question des violences » éventuelles sur les élèves, a expliqué le ministère lundi. L’annonce a été globalement bien accueillie dans l’enseignement catholique, dont les cadres assurent que les violences systémiques évoquées par d’anciens élèves n’ont plus cours aujourd’hui. « La déclaration de la ministre me pose zéro problème, on est dans la même philosophie que les contrôles exercés par le ministère de la Santé sur les établissements médico-sociaux, même si on a un train de retard », réagit Pierre-Vincent Guéret, de la Fnogec. « J’ose espérer que le contrôle en cours à Notre-Dame de Bétharram permettra de dire que le Bétharram d’aujourd’hui n’est plus celui d’avant. » Une évaluation du rectorat de quatre jours a débuté lundi dans deux sites de l’institution qui accueille 500 élèves dans les Pyrénées-Atlantiques. Via: https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/face-a-la-multiplication-de-temoignages-de-violences-dans-l-enseignement-catholique-l-education-nationale-fait-evoluer-ses-controles_7135488.html#xtor=CS2-765-[twitter]-


François Bayrou savait pour les violences sexuelles à Bétharram mais n’a rien dit Paul Vannier: « Tout le monde savait ! Mais un homme affirme n’avoir jamais rien su : François Bayrou. » 4 journalistes, dont David Perrotin, qui ont enquêté sur l’affaire Bétharram, et qui été auditionnés par la commission d’enquête, expliquent ce qu’ils ont trouvé. Via: https://x.com/PaulVannierFI/status/1904976338294853652?t=oTVyrRHG9hE68UUtGTb0uA&s=19
https://youtu.be/y06yViKLtbg?si=hteNlLTetEsI_tjc



Arnaud Gallais, porte-parole de l’association Mouv’enfants, s’exprime sur la pédocriminalité, à l’Assemblée nationale Il raconte avoir sollicité Richard Ferrand, alors président de l’Assemblée nationale ainsi que le Sénat, qui ont tous les 2 refusé de les écouter. Arnaud Gallais, président de l’association Mouv’enfants a été auditionné, ce mercredi, par la commission d’enquête du député LFI Paul Vannier, sur les modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires « 99 000 victimes de pédocriminalités dans les établissements privés ! C’est ce qu’a montré le rapport Sauvé remis à Emmanuel Macron en 2021. Rien n’a été fait depuis la remise de ce rapport. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale n’a rien fait. Éric Dupont-Moretti, ministre de la Justice n’a rien fait. » Arnaud Gallais, dénonce le manque d’action politique pour combattre les violences physiques et sexuelles envers les enfants: « On est où ici ? On est En France ? » « L’État de droit est en faillite sur ce sujet ! Regardez les chiffres. 160 000 enfants victimes chaque année de violences sexuelles, trois enfants par classe. Un enfant meurt tous les cinq jours sous les coups de ses parents. » Via: https://x.com/L_insoumission/status/1904911554547507352?t=QdLXRFktcNALR08wuVssxA&s=19
https://x.com/L_insoumission/status/1904903667150442749?t=dDdKtjhthBJcS2bS-OcPRg&s=19
https://x.com/BFMTV/status/1904947127245029720?t=TSIHtmxOJ7gcP6xLTqAvzw&s=19



Alors qu’en 1996 François Bayrou disait être au courant des violences à Bétharram, aujourd’hui il affirme ne pas être au courant « Affirmer que François Bayrou a menti devant la représentation nationale, ce n’est pas une opinion, ce n’est pas une conviction, c’est un fait, » avance Antton Rouget qui charge le Premier ministre, devant la commission d’enquête, en exhumant des archives de presse de 1996. Via: https://x.com/LCP/status/1904963406123171972?t=rjSwvd33xxHhwdiQU3AmUA&s=19


Affaire Bétharram : François Bayrou est mis en difficulté par un gendarme qui a enquêté sur l’affaire en 1998 La commission a auditionné le gendarme et le juge qui ont tenté dès 98 d’enquêter, malgré les entraves, sur des viols commis par un prêtre de Betharram. M. Alain Hontangs, ancien adjudant-chef de gendarmerie, confirme que M. Bayrou a contacté le Procureur général pour obtenir des informations sur l’affaire concernant M. Carricart. Celui-ci était professeur de philosophie et directeur de l’institution Notre-Dame de Bétharram de 1987 à 1993, mis en examen pour viol et tentative de viol sur mineur en février 1998. Entendu par les députés après avoir évoqué dans Sept à Huit sur TF1 qu’un magistrat lui avait parlé d’une « intervention » de François Bayrou quand il enquêtait sur l’affaire en 1998, cet ancien gendarme n’a pas changé de version. Et ce, alors que le Premier ministre François Bayrou avait nié cette accusation à l’Assemblée nationale, 2 jours après la diffusion de l’émission. Ce jour-là, le juge Christian Mirande, « m’attendait devant la porte de son bureau » et « m’a dit : “La présentation est retardée, le procureur général demande à voir le dossier, il y a eu une intervention de François Bayrou” », s’est remémoré l’ancien gendarme devant les deux corapporteurs de la commission, les députés Violette Spillebout (EPR) et Paul Vannier (LFI). L’ex-gendarme ajoute avoir été « surpris », le procureur général n’ayant pas selon lui à intervenir à ce moment de la procédure. Mi-février à l’Assemblée nationale, après la diffusion du reportage de TF1, le Premier ministre avait affirmé n’être « jamais » intervenu, « ni de près, ni de loin ». « Je ne suis pas le seul enquêteur » à avoir été informé d’une éventuelle intervention, a poursuivi Alain Hontangs jeudi. « Dès le lendemain du reportage de ‘Sept à Huit’, un de mes ex-collègues m’a envoyé ce message : ‘J’étais au courant, le juge Mirande me l’avait raconté à l’époque' », a-t-il révélé « C’est très important ce que vous dites là », lui a répondu Paul Vannier, curieux de savoir si d’autres gendarmes « avaient été informés de l’intervention de François Bayrou auprès du procureur général pour accéder au dossier du père Carricart ». Sa réponse ? « J’ai d’autres camarades de la Section de recherches qui devaient être au courant puisque j’en ai parlé ». À l’issue de cette confirmation sous serment, la présidente de la commission d’enquête et députée PS Fatiha Keloua Hachi a indiqué que François Bayrou, ministre de l’Éducation nationale, député et président du Conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques à l’époque des faits, serait entendu le 14 mai à 17 heures. En complément https://t.me/LaVeriteCensureeoff/52537 Via https://www.francetvinfo.fr/societe/education/affaire-de-violences-sexuelles-a-notre-dame-de-betharram/affaire-betharram-un-ex-gendarme-reparle-d-une-intervention-de-francois-bayrou-lors-d-une-commission-d-enquete-parlementaire_7181937.html
https://x.com/PaulVannierFI/status/1910311517754446275?t=2fOAxe3gQ2FAEi49-AzOTg&s=19