Si tu veux vraiment une révolution, arrête de manifester

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Si tu veux vraiment une révolution, arrête de manifester !

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Les manifestations, ces grands rassemblements populaires où l’on agite des pancartes avec des slogans de plus en plus poétiques, ne sont-elles pas la plus grande arnaque de la démocratie moderne ? On fait croire aux individus qu’ils ont le pouvoir de changer le système, alors qu’en réalité, ils deviennent les rouages les plus dociles d’une machine bien huilée. Prenons un exemple concret : les manifestations contre la réforme des retraites en France. Des centaines de milliers de personnes dans la rue, des grèves massives, des perturbations partout… Et pourtant, la réforme passe. Avec quelques concessions peut-être, juste assez pour donner l’illusion d’avoir pesé dans la balance. Mais, au fond, rien ne change vraiment. Le système, lui, se frotte les mains. Le message envoyé est clair : protestez tant que vous voulez, on vous entendra, mais on ne vous écoutera pas. La manifestation est un exutoire, une soupape de sécurité pour éviter la vraie révolte. C’est le système qui permet et même encourage ces démonstrations de mécontentement. Il sait qu’une foule en colère, tant qu’elle est occupée à marcher, crier et brandir des banderoles, n’est pas en train de faire autre chose, comme se rassembler dans une action plus efficace ou plus dérangeante pour les pouvoirs en place. Prenons l’exemple des Gilets Jaunes : un mouvement né dans la colère légitime contre la hausse des taxes sur le carburant. Rapidement récupéré par tous les bords politiques et canalisé vers des manifestations de plus en plus ritualisées. Les ronds-points occupés, les samedis de défilé, tout ça devient un folklore social. L’État laisse faire, car il sait que pendant que les Gilets Jaunes battent le pavé, ils ne battent pas en brèche les vraies structures du pouvoir. Un autre exemple actuel est celui des mouvements écologistes comme Extinction Rebellion, qui se revendiquent d’être des forces perturbatrices. Ils bloquent des rues, s’enchaînent à des ponts, et pourtant, le système continue de tourner tranquillement. Le capitalisme vert reprend leur discours, et voilà qu’on nous vend des voitures électriques et des chaussures fabriquées à partir de plastique recyclé comme si ça allait sauver la planète. Les manifestants se croient en train de combattre le système, mais ils lui fournissent en fait un formidable argument marketing. D’un point de vue philosophique, on pourrait se tourner vers Hegel et sa dialectique du maître et de l’esclave. Le maître ne se maintient en position de force que parce que l’esclave le reconnaît comme tel. Dans ce cas, les manifestants jouent le rôle de l’esclave, se croyant en lutte, mais renforçant la domination du maître en participant à son jeu. Chaque manifestation est un acte de reconnaissance du pouvoir en place. Au lieu de le contester réellement, on lui demande de changer quelques règles, tout en acceptant de jouer sous son autorité. Ainsi, ce que l’on pense être une opposition devient en fait une validation. En fin de compte, le vrai paradoxe de la manifestation est qu’elle ne cherche pas à renverser le système, mais à obtenir un petit bout de son attention, à forcer une négociation dans le cadre qu’il impose. Manifestants et gouvernants sont donc les acteurs d’un même théâtre, et tant que la pièce continue, le système n’a rien à craindre. Via https://twitter.com/Benshad0w1/status/1837431950916595839?t=_oR37KomS7oYBFNwMlgxZg&s=19

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