Bernard Monot, ancien député européen: « Il faut s’abstenir d’aller voter pour les Europeennes 2024 car c’est une mascarade pseudo-démocratique » https://t.me/journaldeschouans/78920
Ce qui est sidérant dans cet entretien c’est que ni Philippe Prigent, ni Nicolas Vidal ne sont choqués par le fait que ces deux lois liberticides ont été votées par quelques centaines d’oligarques (au sens étymologique du terme), alors même que la France compte… 49 millions de votants ! Il est clair que Philippe Prigent et Nicolas Vidal s’inscrivent pleinement dans la servitude volontaire, comme, hélas, la grande majorité des Français. Seule la nature liberticide des lois les choque. Je vous rappelle que la loi Pleven du 1er juillet 1972, la loi Veil du 17 janvier 1975 et la loi Gayssot du 13 juillet 1990 furent également votées par quelques centaines d’oligarques. La démocratie a été et est encore foulée aux pieds.
Tous les journalistes et presque tous leurs invités qui s’expriment dans les médias alternatifs que sont TV Libertés, le média Tocsin et Ligne Droite s’inscrivent dans la servitude volontaire que dénonça jadis Etienne de La Boétie et que dénonce aujourd’hui le philosophe Alexis Haupt. Seuls d’authentiques démocrates comme Etienne Chouard peuvent sauver la France et non des pseudo-patriotes.
« Etienne de La Boétie (1530-1563) avait remarqué dans son « Discours de la servitude volontaire » (1577) que les peuples s’habituaient à tout, y compris à la tyrannie. À ses yeux, l’habitude est la première responsable des tyrannies. Ce jeune homme avait mis le doigt sur quelque chose de largement sous-estimé. En effet, le cerveau s’habitue à tout type de système, et ce encore plus facilement quand il y est né. Ainsi, il est toujours sidérant de constater comment les humains du XXIème siècle s’habituent au fait de devoir choisir ceux qui voteront les lois auxquelles ils devront obéir, quand bien même elles les mettent à genoux, les dépossèdent de leurs biens, mettent leurs enfants en esclavage ou les mènent à une guerre non désirée. Partout sur terre, les humains naissent dans ce système qui leur demande de choisir des maîtres, et n’ayant connu que cela, ils évoluent dans ce système comme si c’était une fatalité, comme si penser à un autre paradigme revenait à songer à une utopie naïve. Partant de là, il n’est pas exagéré de considérer le régime représentatif, la démocratie parlementaire, comme la servitude volontaire contemporaine. »
Alexis Haupt, philosophe et essayiste français né en 1990.
Je vous invite à commenter cet entretien : https://www.youtube.com/watch?v=B-NWnSZxpEk