« Je pense qu’il y a un très grand trouble dans l’Éducation nationale », estime François Bayrou, alors qu’il serait pressenti pour prendre la place d’Amélie Oudéa-Castéra à la tête de l’Éducation nationale. Via: https://twitter.com/franceinfo/status/1754593783298052359?t=DsIjoyg0RHhUq0jFW2CY1A&s=19
???Une professeur dénonce la réforme des collèges avec des groupes de niveaux : «sous couvert de se préoccuper des plus faibles, elle favorise les plus forts. Or, ce n’est pas ça, «faire société». Ce n’est pas ça, l’Education nationale.»
La décision de séparer les collégiens en français et en maths est non seulement stigmatisante et arriérée mais surtout inefficace, dénonce Amélie C, professeure de français en collège. Sous couvert de se préoccuper des plus faibles, elle favorise les plus forts.
A la rentrée prochaine, les élèves de 6e et de 5e seront répartis en groupes de niveaux en français et en mathématiques. Puis, ce sera le tour des classes de 4e et de 3e l’année suivante. C’est la nouvelle réforme annoncée… dans l’indifférence totale. Pourtant, elle a des implications titanesques sur le collège.
Concrètement, on mettra les meilleurs avec les meilleurs dans un groupe qui ira souvent jusqu’à 30 élèves, les moyens avec les moyens dans un autre groupe de 30, et les élèves en grande difficulté entre eux dans un groupe de 15/16. Le gouvernement semble croire que le simple fait de nommer les groupes «1, 2, et 3» suffira à masquer la réalité des faits. Celle qui stigmatise l’élève en difficulté, lui imprime sur le front l’étiquette de «nul», qui l’enferme aussi dans ses difficultés avec toutes celles des autres.
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https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/reforme-des-colleges-les-premiers-resteront-les-premiers-20240204_J2JIXNBOD5BG5OFK3YHLQPJY7I/?utm_medium=Social&xtor=CS7-51-&utm_source=Twitter#Echobox=1707050930