Plastifiants, hydrocarbures… Trop d’huiles d’olive sont polluées !
Outre sa qualité intrinsèque, nous attendons d’une huile d’olive qu’elle soit indemne de contaminants. Raté ! Pour ce nouvel essai comparatif, publié dans notre magazine de juin 2023, nous avons analysé 24 références d’huiles de grandes marques (Carapelli, Puget, Tramier, Terra Delyssa…) et de marques de distributeur (Lidl, Carrefour, E. Leclerc, Naturalia…), bio comme conventionnelles. Et dans la quasi-totalité d’entre elles, nous avons détecté une contamination par des plastifiants ou des hydrocarbures.
Perturbateurs endocriniens et reprotoxiques
Vingt-trois des références que nous avons testées contiennent entre un et trois plastifiants. Il s’agit principalement du di-isononyl phtalate (DINP), suivi de près par le diéthylhexyl phtalate (DEHP) classé perturbateur endocrinien avéré et reprotoxique (toxique pour la reproduction) par l’Agence européenne des produits chimiques, puis par le dibutyl phtalate (DBP). En plus d’être perturbateur endocrinien et reprotoxique, ce dernier est suspecté d’être persistant et bioaccumulatif.
Nos résultats épinglent en particulier quatre huiles d’olive contenant les deux phtalates les plus problématiques (DEHP et DBP) : Naturalia « Vierge extra Like a Virgin », La Vie Claire « Vierge extra », Cauvin bio « La bio » et Terra Delyssa « Vierge extra ».
Sources
https://www.60millions-mag.com/2023/05/25/plastifiants-hydrocarbures-trop-d-huiles-d-olive-sont-polluees-21536