Le gouvernement veut faciliter la procédure pour les abandons d’armes. Il veut inciter les français à déposer leurs armes auprès des armureries.
Dans trois départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, les particuliers peuvent procéder à l’abandon de leur arme auprès de sept armureries habilitées par l’État. Un dispositif qui doit à terme permettre de décharger les forces de l’ordre de cette mission de collecte des armes.
Les armes abandonnées sont le plus souvent des fusils de chasse transmis à l’occasion d’héritages.
Après le succès de l’opération d’abandon volontaire d’armes à l’automne, l’État voit plus grand. Une nouvelle opération, en phase de test, a débuté le 10 juillet dans trois départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes pour permettre aux personnes possédant des armes de s’en débarrasser auprès d’armureries, et non uniquement auprès des services de police ou de gendarmerie comme c’est le cas actuellement.
« Une réforme visant à simplifier la procédure d’abandon d’armes permet désormais aux particuliers d’effectuer cette démarche directement auprès d’armuriers professionnels sélectionnés par marché ». Les trois départements concernés sont la Drôme, la Loire et le Rhône
Sur son site, le ministère liste 7 établissements habilités à recevoir ces dépôts d’armes. Ils seront rémunérés par l’État pour leur action, au nombre d’armes prises en charge.
Cette démarche d’abandon volontaire est totalement gratuite et assure les propriétaires d’armes non déclarées de l’absence de poursuite. Elle vise principalement à collecter les armes de famille, souvent découvertes après des décès ou dans d’anciennes demeures.
Après une première phase de test, le dispositif doit être étendu à l’ensemble du territoire
« Chaque arme abandonnée sera enregistrée par l’armurier habilité dans le Système d’Information sur les Armes (SIA) afin de permettre aux autorités de la suivre tout au long de son cycle de vie ».
Ce changement dans la méthode d’abandon des armes s’inscrit dans la continuité du succès de l’opération de collecte organisée du 25 novembre au 2 décembre 2022, lors de laquelle 150 000 armes ainsi que 4 millions de munitions ont été récupérées par les services de l’État dans plus de 300 points de collecte.