Un policier a été condamné à un an de prison ferme pour avoir roulé sur un adolescent de 17 ans.
La présidente, a souligné « l’absence totale de remise en question » de ce fonctionnaire de 47 ans, qui a établi un procès verbal « erroné » et « cherché à dissimuler » les faits.
Cet ancien de la BAC de Douai s’était lancé à la poursuite d’un « guetteur » dans un quartier connu pour son trafic de drogue. Il avait établi un procès verbal « erroné » et « cherché à dissimuler » les faits.
Il a été condamné à 2 ans de prison, dont un ferme, et une interdiction définitive d’exercer.
La peine d’un an ferme sera aménagée, avec détention à domicile sous surveillance électronique, et assortie d’un an de sursis probatoire avec obligation de dédommager la victime.
Le 12 septembre 2022, un jeune homme de 17 ans, « guetteur » pour des trafiquants, assure s’être enfui en voyant arriver le véhicule de la BAC. A l’issue d’une poursuite, l’adolescent a subi des lésions sur les jambes et une fracture au pied, qui lui ont valu six semaines d’ITT. « Ils m’ont roulé dessus »,
Dans leurs procès verbaux, les policiers avaient assuré que le jeune homme avait « sauté sur le capot », une version réitérée par le prévenu à l’audience. En mettant son véhicule en travers de la route de l’adolescent, le policier « a voulu bloquer sa progression », avait expliqué Emmanuel Riglaire, évoquant une « technique d’intervention des plus classiques ».
Mais la version de la victime, est « confirmée par de nombreux témoignages » ainsi que des éléments du dossier comme le certificat médical. Et ce n’est pas du tout les versions qu’ont données les policiers.
Un policier a été condamné à 4 mois de prison avec sursis pour avoir étranglé une femme enceinte.
En juin 2021, le brigadier Christophe a étranglé une femme enceinte de 8 mois. Sur la base du témoignage de ses deux collègues, qui ont largement critiqué son action, la justice l’a condamné à quatre mois de prison avec sursis.
Malgré quelle soit enceinte de 8 mois, le policier la place en garde à vue, et l’accuse de rébellion.
Ses 2 collègues refusent de signer le PV car ils jugent que la violence du policier a été disproportionnée.
« C’est quelque chose qu’on voit rarement dans une procédure. Deux policiers qui disent que l’attitude du troisième n’était pas proportionnée, c’est quand même un peu gênant. »
« Il faut remettre le contexte. Madame était tendue, j’étais tendu, mes collègues étaient tendus. »
« C’est pas parce qu’elle est enceinte qu’elle a tous les droits. »
Face à ces propos du brigadier Christophe, le juge l’arrête aussitôt : « Vos collègues ont dit qu’ils étaient tendus par votre comportement. »

Michel Zecler, un producteur de musique, a été tabassé par trois policiers en novembre 2020 à Paris. Ils l’ont ensuite accusé à tort d’avoir voulu prendre leurs armes et l’accusé de rébellion.
Le producteur Michel Zecler a subi une pluie de coups dans son local professionnel par trois policiers qui l’ont frappé pendant plusieurs minutes.
À la suite de son agression, Michel Zecler s’en était tiré avec 10 jours d’ITT.
Les quatre policiers impliqués dans l’interpellation de Michel Zecler, un producteur de musique noir, sont toujours sous contrôle judiciaire.
Frédéric Veaux, le patron de la police, se déclare « scandalisé » par l’attitude des policiers qui ont roué de coups un producteur de musique noir. « Ce sont des comportements de délinquants. »
Interview de Michel Zecler : https://youtu.be/1uvpUCQXNTk
Via:
https://twitter.com/Loopsidernews/status/1331870826652643328?t=l1ePeFuiIVhJDqOcwXyhRQ&s=19
https://twitter.com/Loopsidernews/status/1331907050281046017?t=fTwbt2wAOYlygJRs-LrClQ&s=19
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/11/29/agression-de-michel-zecler-le-patron-de-la-police-denonce-des-comportements-de-delinquants_6061522_3224.html
https://amp.lepoint.fr/2452771
Voici des violences policières de novembre 2020 au commissariat du XIXe arrondissement de Paris.
Le commissariat du 19e arrondissement est également celui où Darmanin à fait sa com en soutien des policiers cette semaine.
Via:
https://twitter.com/Mediapart/status/1326803417734373376?t=ciVItbInuQFuspGEsuuVgA&s=19
Zineb Redouane, 80 ans, a été mortellement blessée par un tir de grenade lacrymogène le 01/12/18 a Marseille lors d’une manifestation des Gilets Jaunes. Elle est décédée le lendemain à l’hôpital. Les policiers avaient refusé de collaborer.
Le capitaine des CRS suspecté de la mort de Zineb Redouane a refusé de fournir les 5 lanceurs de balles lacrymo qui auraient permis d’identifier le tireur.
Malgré les remarques et conclusions de l’IGPN identifiant un manquement, F. Veaux, le directeur général de la police nationale, avait décidé, en octobre 2021, de ne pas suivre l’avis de l’IGPN et a refusé de sanctionner les policiers impliqués dans la mort de Zineb Redouane.
Les policiers sont prêts à accuser les pompiers et les médecins pour sauver leur collègue.
La piste de la responsabilité policière est écartée au profit de celle d’une possible responsabilité médicale.
L’enquête judiciaire s’interroge sur une « responsabilité médicale » des pompiers et de l’hôpital de la Conception, à Marseille.
https://t.me/LaVeriteCensureeoff/15946

La justice fait elle bien son travail ?
À chaque crime policier, on entend la classe politique chanter le même refrain : «laissons la justice faire son travail».
Zyed et Bouna, électrocutés après avoir été pourchassés par la police. Leur mort est à l’origine de la grande révolte des banlieues de 2005 : relaxe après 10 ans de procédure judiciaire
Rémi, écologiste tué par le tir d’un gendarme en 2014 à Sivens : «non lieu».
Fatouma : éborgnée en bas de chez elle à Villemomble, alors que la police attaquait ses enfants. La scène a été filmée. La victime est décédée avant le jugement, qui a acquitté les policiers.
Zineb, octogénaire tuée par une grenade dans la tête alors qu’elle était à sa fenêtre au passage d’une manifestation de Gilets Jaunes à Marseille : aucune justice 4 ans après.
Laurent, éborgné en fin de manifestation parisienne, en 2016, par le tir illégal d’une grenade par un CRS non habilité, le tout entièrement filmé. Le CRS acquitté 6 ans après les faits.
Wissam, battu à mort à Clermont le soir du 1er de l’an 2012. Aucune enquête sérieuse, 11 ans après les faits.
Février 2014, la police blesse des centaines de manifestants anti-aéroport à Nantes. Parmi eux, trois éborgnés, en quelques heures seulement. Six plaintes sont déposées. Tarif de groupe : six «non-lieu».
Jean-François, éborgné lors d’une manifestation à Rennes : le tireur est identifié, mais la justice prononce un «non-lieu».
Via:
https://contre-attaque.net/2023/07/29/faut-il-laisser-la-justice-faire-son-travail/

La justice fait elle bien son travail ?
À chaque crime policier, on entend la classe politique chanter le même refrain : «laissons la justice faire son travail».
Zyed et Bouna, électrocutés après avoir été pourchassés par la police. Leur mort est à l’origine de la grande révolte des banlieues de 2005 : relaxe après 10 ans de procédure judiciaire
Rémi, écologiste tué par le tir d’un gendarme en 2014 à Sivens : «non lieu».
Fatouma : éborgnée en bas de chez elle à Villemomble, alors que la police attaquait ses enfants. La scène a été filmée. La victime est décédée avant le jugement, qui a acquitté les policiers.
Zineb, octogénaire tuée par une grenade dans la tête alors qu’elle était à sa fenêtre au passage d’une manifestation de Gilets Jaunes à Marseille : aucune justice 4 ans après.
Laurent, éborgné en fin de manifestation parisienne, en 2016, par le tir illégal d’une grenade par un CRS non habilité, le tout entièrement filmé. Le CRS acquitté 6 ans après les faits.
Wissam, battu à mort à Clermont le soir du 1er de l’an 2012. Aucune enquête sérieuse, 11 ans après les faits.
Février 2014, la police blesse des centaines de manifestants anti-aéroport à Nantes. Parmi eux, trois éborgnés, en quelques heures seulement. Six plaintes sont déposées. Tarif de groupe : six «non-lieu».
Jean-François, éborgné lors d’une manifestation à Rennes : le tireur est identifié, mais la justice prononce un «non-lieu».
Via:
https://contre-attaque.net/2023/07/29/faut-il-laisser-la-justice-faire-son-travail/
DARMANIN, IGPN, SYNDICATS FACTIEUX : CE POLICIER RÉVOLTÉ DÉNONCE
@LisaLap_ reçoit Anthony Caillé, policier et syndicaliste CGT Intérieur Police. C’est l’Entretien d’Actu.