Le projet de loi France Travail est une terrifiante machine à broyer les pauvres. «On va créer une main d’œuvre corvéable de travailleurs pauvres.»
C’est le nouveau projet de loi pour lutter contre la précarité des 5,1 millions de personnes sans emploi : France Travail : contrôle global des usagers et RSA conditionné à des heures de travail obligatoire (15 à 20h par semaine).
“France Travail”, remplacera Pôle Emploi et Macron va faire du chômage un enfer, pour nous pousser à travailler à n’importe quel prix et dans n’importe quelle condition et surtout pour stigmatiser les pauvres.
Cette loi, sera certainement la plus violente depuis le début du 2e quinquennat.
Macron a supprimé, en 2017, les cotisations salariales pour l’assurance-chômage. Ce qui signifie qu’on ne cotise plus pour le chômage, c’est désormais pour une part l’État, via les impôts, qui finance cette prestation. Cela veut dire que même les retraités, le financent via la CSG qu’ils payent. Ces évolutions ont permis à l’État de faire passer en force la réduction des prestations d’Assurance-chômage: c’est lui qui finance, donc c’est lui qui décide. Cela a aussi permis aux macronistes d’en finir avec la logique assurantielle du chômage en France. On ne s’assure plus collectivement contre les risques de la vie, c’est l’État qui vient nous fournir une aumône pour y survivre.
Le projet du gouvernement est de regrouper l’ensemble les allocations (le RSA, les allocations destinées aux jeunes, l’Assurance-chômage, les allocations liées aux handicaps et la prime d’activité) au sein d’un même organisme nommé France Travail, qui verra ses compétences élargies aux allocataires du RSA. Il s’agirait davantage, d’un “réseau d’opérateurs” que d’une seule structure, mais il y aurait un guichet unique d’inscription.
On pourrait imaginer que cette réorganisation permettrait, avant tout, de faciliter les démarches. Mais en mettant dans le même pot des allocations qui n’ont pas grand-chose à voir, c’est plutôt l’installation d’une aumône d’État, fortement contrôlée et conditionnée, qui semble se préparer.
Macron disait devant les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, en juillet 2018 : «La solidarité nationale est de plus en plus financée par l’impôt, cela conduit à repenser le fond de notre solidarité. C’est de moins en moins un droit individuel, elle implique des droits (…) par la réforme que vous avez votée. L’Assurance-chômage n’est plus du tout financée par les cotisations des salariés (…), il n’y a donc plus un droit au chômage, mais un droit garanti par la société.»
C’est cette évolution qui lui permet désormais de mettre en place…des activités forcées pour les allocataires du RSA.
Le projet de loi prévoit l’inscription de tous les allocataires du RSA à Pôle Emploi, devenu France Travail, et surtout l’obligation d’effectuer 15 à 20 heures d’insertion par semaine, sous forme de formation, d’atelier CV ou de stage en entreprise.
Il y a de sérieuses raisons de craindre la mise au travail forcé, dans des conditions lamentables, des allocataires de minima sociaux : En France, la confusion entre stage et travail, entre formation et emploi, est de plus en plus répandue. Les stages servent de fait à offrir de la main d’œuvre gratuite.
Des sanctions discrétionnaires et renforcées Le rapport de préfiguration propose la création d’un nouveau type de sanction nommée “suspension remobilisation en gros : “on vous coupe les vivres
Activable par France Travail ou par les conseils départements sans procédure disciplinaire préalable, ce coup de fouet financier pourrait avoir lieu, avant la signature du contrat d’engagement, si la personne ne se présente pas à ses 2 rendez-vous de diagnostic initial sans motif légitime et tout au long du parcours, en cas de détection de la non-tenue des engagements dans le cadre d’un contrôle”.
Derrière cette notion de “sanction remobilisation”, il y a l’idée que les allocataires sont des gens qui ne fonctionnent qu’à la contrainte, qu’à la punition, et que c’est les aider que de les sanctionner, pour les “remobiliser”
Lol… Quand Pôle Emploi tente de convaincre les chômeurs de devenir agents de sécurité pour les JO2024. « Réserver le budget formation pour la sécurité des jeux olympiques, ça paraît aberrant… »
Le projet de loi « plein-emploi » a été présenté en Conseil des ministres ce mercredi 7 juin. France Travail devrait succéder en 2024 à Pôle emploi, avec un changement d’identité visuelle en perspective.
Jusqu’à 2,9 milliards d’euros supplémentaires sur trois ans sont annoncés pour toute cette transformation, un montant assez faible finalement au regard de l’objectif du plein-emploi. Il réside en fait sur la perspective d’une organisation plus efficiente.
Mais un point précis sera sans doute particulièrement scruté. Celui du montant de la nouvelle identité visuelle. Cela peut apparaître anodin mais les précédents changements avaient suscité de nombreuses polémiques.
France Travail : révélations sur une affaire d’État.
Blast révèle comment cette réforme imaginée et conceptualisée par le meilleur ami et témoin de mariage d’Emmanuel Macron va profiter aux affaires de son père, et à lui-même.
Intime d’Emmanuel Macron, le député Renaissance Marc Ferracci a piloté les réformes de Pôle-Emploi et la création de France Travail, l’organisme public qui doit lui succéder une fois le projet de loi adopté. Patron du groupe Secafi-Alpha, son père en profite pour privatiser en douceur l’agence publique en la vidant de sa substance.
L’opération va bénéficier personnellement à Pierre Ferracci au terme d’un circuit dont nous détaillons les éléments. Et aussi… à son fils. Un conflit d’intérêts digne de l’affaire Kohler.
Blast révèle comment cette réforme imaginée et conceptualisée par le meilleur ami et témoin de mariage d’Emmanuel Macron va profiter aux affaires de son père, et à lui-même
Via:
https://youtu.be/rgXYJlq7Aek
https://www.blast-info.fr/articles/2023/info-blast-france-travail-ferracci-au-nom-du-pere-du-fils-et-du-business-ShHtp5kJTPG2yAvhI4V7Eg
RSA : le Sénat vote les 15 heures d’activité hebdomadaire obligatoire pour les allocataires
Une réaction sur Twitter :
La droite sénatorial piétine encore les droits fondamentaux
– Art 25 : DUDH
– Art 15 : charte droits fondamentaux UE
Encore une fois, le Conseil constitutionnel va-t-il laisser faire ?
Via https://twitter.com/WoobooDk/status/1678624154638077952?t=HfZ_8DIA4QLJm7A8vZRpMg&s=19
#RSA #PleinEmploi
Article du sénat
RSA : le Sénat vote les 15 heures d’activité hebdomadaire obligatoire pour les allocataires
Lors de l’examen du projet de loi « Plein Emploi », la majorité sénatoriale a durci le texte du gouvernement en instaurant une durée minimale hebdomadaire « d’activité » de 15 heures pour les bénéficiaires du RSA ainsi qu’à d’autres bénéficiaires des allocations chômage.
Ce « contrat d’engagement » devra fixer « une durée hebdomadaire d’activité d’au moins 15 heures». Ce ne sont ainsi pas simplement les allocataires du RSA qui seront finalement concernés, « mais tous les demandeurs d’emploi signataires d’un contrat d’engagement et nécessitant un accompagnement, notamment les bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et les autres chômeurs de longue durée », précise la commission des Affaires sociales.
Le retour du travail forcé…
#RSA #PleinEmploi
Article ici
Affaire Ferracci / France Travail : Marc Ferracci joue mal en défense
M. Ferracci s’est défendu en affirmant avoir saisi le déontologue de l’assemblée nationale, avant de publier un communiqué sur Twitter pour démentir notre enquête. Les faits lui donnent tort.
Alors que deux députés socialistes ont annoncé avoir saisi le déontologue de l’Assemblée nationale suite aux révélations de Blast, Marc Ferracci s’est d’abord défendu en affirmant l’avoir lui-même saisi. Avant de publier ce jeudi un communiqué sur Twitter pour démentir notre enquête. Les faits lui donnent tort.
Selon le député, l’accord créant Alliance Compétences, annoncé en octobre 2021 par le groupe de son père et Aksis, exclut de son périmètre l’activité d’Aksis pour Pôle Emploi. C’est faux. Comme l’ont indiqué les sources de Blast au sein d’Aksis, cette activité est bel et bien concernée.
D’ailleurs, le communiqué de presse publiait à l’époque ne dit pas un mot d’une telle exclusion.De plus, l’essentiel des salariés du groupe Aksis travaillent, en agence, uniquement pour réaliser les missions de Pôle Emploi.
Affaire Ferracci / France Travail : Marc Ferracci joue mal en défense
M. Ferracci s’est défendu en affirmant avoir saisi le déontologue de l’AN, avant de publier un communiqué sur Twitter pour démentir notre enquête. Les faits lui donnent tort.
La création de « France travail » imaginée et conceptualisée par un ami et témoin de mariage d’Emmanuel Macron pourrait profiter aux affaires de son père… et à lui-même… Le déontologue de l’Assemblée nationale est saisi.
Quelle coïncidence remarquable! Marc Ferracci, le meilleur ami du président Macron, est sur le point de faire fortune grâce à la transformation de Pôle emploi en France Travail. On ne peut qu’admirer cette étroite relation entre amitié et opportunités lucratives
Via https://twitter.com/LeMondeModerne_/status/1679849138706341889?t=z6SIdIZk4yEmnAz6sGeDgw&s=19
Marc Ferracci a-t-il été, comme l’affirme Blast, pris la main dans la poche de Pôle Emploi ? La nervosité dont il fait preuve en la matière tranche certes avec le flegme de ceux qui pourraient être impliqués dans les scandales de BPI, ou des connivences entre Uber et l’équipe de campagne du candidat Macron. On aurait, pour autant, tort de méconnaître cette tendance lourde : les connivents deviennent nerveux.
Le député Ferracci dépose une plainte en diffamation contre Blast, et menace de procès tout citoyen ou journaliste qui relayeraient des éléments de l’article du média indépendant Blast, mettant à jour un potentiel conflit d’intérêt.
Le communiqué de presse qui menace de poursuivre en diffamation quiconque relaierait les accusations de Blast contre Marc Ferracci.
Le député Renaissance Ferracci est accusé par Blast de conflit d’intérêts.
Le député Renaissance Marc Ferracci a piloté les réformes de Pôle-Emploi et la création de France Travail.
Via:
https://twitter.com/FerracciMarc/status/1680954334937268225?t=0ZaiHNF4z5g2ps8Pjk8lyw&s=19
Le père du député, Pierre Ferracci, est à la tête d’un groupe de conseil aux comités d’entreprises qui est devenu indirectement le « principal opérateur privé de Pôle Emploi ».
Le déontologue de l’Assemblée nationale a été saisi.
Blast révèle que la réforme de Pôle Emploi en France Travail profiterait à… son père, Pierre Ferracci.
Via:
https://www.nouvelobs.com/politique/20230713.OBS75738/le-depute-macroniste-marc-ferracci-rapporteur-de-la-loi-sur-france-travail-et-le-plein-emploi-soupconne-de-conflit-d-interets.html
https://www.blast-info.fr/articles/2023/info-blast-france-travail-ferracci-au-nom-du-pere-du-fils-et-du-business-ShHtp5kJTPG2yAvhI4V7Eg
En complément : https://t.me/LaVeriteCensureeoff/15444
Suite aux récentes révélations de Blast sur un possible conflit d’intérêts entre Marc Ferracci et France Travail, le député Renaissance se retire de sa fonction de rapporteur sur le projet de loi « plein-emploi ».
Selon le site d’information Blast, l’évolution de Pôle emploi en France Travail, « va bénéficier personnellement » au père de Marc Ferracci, ainsi qu’à ce dernier. Des accusations que l’élu récuse.
« J’ai été visé ces derniers jours par une campagne de diffamation affirmant que je tirerais un bénéfice personnel de la réforme de France Travail. Cette campagne a été relayée par des parlementaires. »
« Compte tenu des actions en justice que j’ai d’ores et déjà lancées et que je pourrais continuer de lancer, je souhaite pouvoir défendre ma probité, mon honneur sereinement et sans que les oppositions en profitent pour perturber l’examen du texte. »
Pourtant le déontologue de l’Assemblée, qu’il avait consulté, lui avait indiqué qu’il pouvait bien être rapporteur sur la partie du projet de loi dédiée aux droits et devoirs des demandeurs d’emploi. Il a été remplacé mercredi par Christine Le Nabour.
Plein emploi ou plein de pognon ?
Marc Ferracci exerce dans les intérêts de sa famille…
Que cache-t-il sur ce projet de Loi ?
Le mercredi 12 juillet, le député Renaissance Marc Ferracci était désigné rapporteur sur le projet de loi plein emploi par la commission des affaires sociales.
Ce projet de loi prévoit la transformation de « Pôle Emploi » en « France Travail ».
Il veut notamment pousser les personnes au RSA à faire des stages, passer le permis, faire du bénévolat associatif…
Ce qui représentera une durée d’activité minimum de 15 heures par semaine.
Cependant, ces décisions sont tombées au mauvais moment pour lui et sa famille…
Pierre Ferracci, le père de Marc Ferracci possède le puissant groupe Alpha qui est notamment constitué de Secafi et Semaphores.
Et figurez-vous qu’un groupe se nommant Aksis détenu par 2 proches des Ferracci est en train de remplacer Pôle Emploi.
De l’argent public qui finance des activités privées…
Pour toucher sa part du gâteau, Sémaphores a créé une alliance avec Aksis qui s’appelle alliance compétences.
Elle va récupérer l’activité d’Aksis sur Pôle Emploi.
De plus le député est actionnaire à 35% de la holding familiale !
Qu’en pensez-vous ?
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