Le Sénat épingle le lobby des pesticides, accusé de chantage à l’emploi mensonger.
Phyteis est accusée d’avoir brandi des chiffres sans fondement d’emplois menacés pour combattre l’interdiction de la production de certains pesticides toxiques sur le sol français.
Gérard Larcher a mis en demeure Phyteis de se conformer aux obligations déontologiques de probité applicables aux lobbyistes depuis la loi Sapin 2.
« Les dérogations pour l’utilisation de néonicotinoïdes pour la culture de betteraves sucrières qui avaient été temporairement accordées en 2021 et 2022 sont illégales. »
À la suite d’un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne du 19 janvier dernier, le Conseil d’État juge que les dérogations pour l’utilisation de néonicotinoïdes pour la culture de betteraves sucrières qui avaient été temporairement accordées en 2021 et 2022 sont illégales. Aucune dérogation n’est en effet possible si la Commission européenne a formellement interdit un pesticide.
https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/05/03/le-senat-epingle-le-lobby-des-pesticides-accuse-de-chantage-a-l-emploi-mensonger_6171926_4355770.html
https://www.senat.fr/salle-de-presse/communiques-de-presse/presse/03-05-2023/lobbying-sur-les-pesticides-mise-en-demeure-de-phyteis.html
https://www.publicsenat.fr/actualites/sante/lobbying-sur-les-pesticides-mise-en-demeure-dun-fabricant?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1683126344
Néonicotinoïdes : le Conseil d’Etat juge illégales les dérogations accordées en 2021 et 2022
Ces autorisations n’auraient jamais dû être accordées. Le Conseil d’Etat juge que les dérogations accordées en 2021 et 2022 en France à des insecticides néonicotinoïdes pour protéger les semences de betteraves sucrières « sont illégales », dans une décision rendue mercredi 3 mai. « Aucune dérogation n’est en effet possible si la Commission européenne a formellement interdit un pesticide », souligne la plus haute juridiction administrative française dans un communiqué, se référant à l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) du 19 janvier dernier.

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