Leur entretien est à la charge des pays qui les ont saisis, ce qui coûte des millions d’euros aux contribuables.
Il y a un an, avec l’invasion de l’Ukraine, les pays occidentaux se précipitaient pour saisir les avoirs d’oligarques russes soutenant Vladimir Poutine. Parmi ces saisies, il y avait notamment de luxueux yachts, notamment en Méditerranée.
Problème : ces bateaux ultra-luxueux doivent être maintenus en état pour ne pas perdre leur valeur, les pays qui les ont saisis sont donc forcés de débourser des millions d’euros.
Le cas le plus emblématique est celui du Yacht A, le plus grand voilier du monde, vissé depuis un an au quai du port de Trieste, en Italie, faute de pouvoir identifier son véritable propriétaire, censé être Andrey Melnichenko. Le navire dont le prix d’achat a été évalué à 417 millions a déjà coûté plus de sept millions d’euros aux contribuables italiens.
« Certains ont des radars anti-missiles, d’autres leurs propres sous-marins ou des héliports rétractables« , explique Alex Finley, ancienne agente de la CIA, désormais spécialiste de l’influence russe reconvertie en traqueuse de Yachts.